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Perspectives victoriennes

Dynamisme du néo-gothique, architecture du renouveau religieux : le débat sur la création architecturale dans les années 1840 : A. W. N. Pugin et J. H. Newman

The Impact of the Early Victorian Religious Revival on the Architectural Debate of the 1840s: A.W.N. Pugin and J.H. Newman
Odile Boucher-Rivalain
p. 626-634

Résumé

The Oxford Movement and the many religious controversies it raised did not fail to have a strong impact beyond strictly theological issues. The architectural criticism of the early Victorian period bears the marks of the passionate debate around the Catholic revival in England in the 1830s and 1840s. This article examines the significant opposition between two radically opposed visions, that of A.W.N. Pugin, the leading figure of the ritualist movement and architectural critic, contrasting with that of J.H. Newman, the well-known theologian and thinker. While the former advocated architectural decoration in the Gothic style as its most perfect form, best suited to the expression of Catholic faith, the latter found the essence of religion not in the visible manifestations of faith but in interior contemplation. The polemical aspect of Pugin’s opposition to Newman is exemplified by his quarrel with The Rambler, a Catholic journal supported by Newman, concerning an article on town churches, published in January 1850.

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Texte intégral

  • 1  Voir l’article « Temple » dans André-Marie Gérard (ed.), Dictionnaire de la Bible, Paris : Robert (...)

1Les nombreuses références au Temple dans l’Ancien Testament permettent de concevoir la création architecturale comme la forme de travail la plus apte à rendre gloire à Dieu : l’homme poursuit ainsi l’œuvre de création divine et lui rend hommage en tentant d’imiter la perfection du modèle divin. Ainsi, le Livre des Chroniques relate le soin apporté par David au projet de construction du Temple de Jérusalem qu’il reviendra à son fils Salomon d’exécuter. Salomon est conscient de l’ambition de sa tâche car il sait que la plus belle des réalisations humaines ne saurait contenir la gloire de Dieu1. A cette conception grandiose du Temple  de l’Ancien Testament succède dans le Nouveau Testament une vision beaucoup plus intimiste de la relation de l’Homme à Dieu : Dieu réalise sa promesse d’envoyer son Fils parmi les hommes. Nul besoin de Temple : l’âme du croyant devient la demeure divine.

2Ce contraste entre la vision vétéro-testamentaire et la conception néo-testamentaire du rapport de l’Homme à Dieu et du rôle joué par le lieu de culte dans ce rapport se trouve illustré par les deux grandes figures du catholicisme anglais au XIXe siècle que furent J. H. Newman et A. W. N. Pugin. La polémique qui les oppose dans le contexte du renouveau gothique qui marqua l’Angleterre dans les années 1840 est en premier lieu l’illustration de leurs différences de tempérament, Pugin étant résolument porté vers l’action et Newman vers la contemplation. Plus que la conséquence d’une différence de tempérament entre deux hommes dont la conversion au catholicisme était un point commun qui aurait pu les rapprocher, on peut voir dans cette polémique l’illustration de deux sensibilités qui s’opposaient dans l’Église catholique anglaise à l’époque, celle des catholiques libéraux et celle des catholiques ritualistes au sein desquels Pugin joua un rôle prépondérant. L’opposition entre les deux hommes fit rage à la fin des années 1840 et la mort prématurée de Pugin vint y mettre fin en 1852. Les témoignages dont nous disposons attestent de la force de conviction dont chacun fit preuve.

3L’on sait qu’après son ordination à Rome en 1847, Newman se consacra à la fondation d’une communauté de l’Oratoire à Birmingham. Il y fut rejoint par un groupe de convertis rassemblés autour de Frederick Faber. Les nouveautés introduites dans les rites par ces nouveaux convertis déplaisaient profondément aux catholiques dits « Old Catholics », d’où la méfiance nourrie à l’égard de ces intrus. Dans sa biographie de Newman, Wilfrid Ward rappelle ce qui fut à l’origine de cette division entre catholiques :

  • 2  Wilfrid Ward, The Life of John Henry Cardinal Newman, Based on His Private Journals and Correspond (...)

There were novelties in devotion introduced from Continental sources by the converts which were not their (the Old Catholics’) taste. Faber and his friends, besides adopting the Roman vestments and classical architecture, which were not to the liking of the generation of English Catholics whose taste had been formed by Pugin, affected also the exuberant and sometimes untheological language to be found in some French and Italian books of devotion2.

  • 3  Martin Svaglic (ed.), Apologia Pro Vita Sua, Oxford: Clarendon Press, 1967. Appendix “Answer in de (...)
  • 4  Ibid.

4Il fut reproché à Newman d’avoir usé de son influence pour attiser la querelle. N’avait-il pas dans son roman Loss and Gain (1848) mis en scène des personnages qui se méprenaient quant au véritable sens de la pratique religieuse et qui affichaient une scrupuleuse observance des rites, inspirés par « certaines personnes dont [il] n’attendai[t] rien de bon, pour qui le ritualisme ou l’architecture tenait lieu de religion »3 ? L’enthousiasme d’un Bateman pour la restauration d’églises dans le style gothique et l’introduction d’objets de culte les plus divers étaient dans ce roman la cible des critiques de l’auteur pour qui une pratique religieuse faite d’ostentation et de respect scrupuleux des détails extérieurs n’était pas ce que lui-même considérait comme l’essence véritable de la religion. Newman était méfiant à l’égard de l’esthétisme du courant ritualiste dont il exposa les préoccupations et les réalisations non sans une certaine ironie tellement il lui paraissait essentiel d’en dénoncer les abus : « […] it is one thing to desire fine churches and ceremonies, (which of course I did myself), and quite another thing to desire these and nothing else »4. Newman reviendra sur cette question qu’il jugeait essentielle dans The Idea of University (1852), en particulier dans sa conférence intitulée « Bearing of Other Branches of Knowledge on Theology » où il souligne le danger qui guette l’Église, fût-elle catholique ou anglicane, lorsqu’une importance excessive accordée à la place de l’art dans l’architecture et les cérémonies religieuses vient bouleverser la hiérarchie des valeurs :

  • 5  Martin Svaglic (ed.), The Idea of University, New York & Londres : Holt, Rinehart & Winston, 1966, (...)

I may take as an instance the cultivation of the Fine Arts, Painting, Sculpture, Architecture, to which I may add Music. These high ministers of the Beautiful and Noble are, it is plain, special attendants and handmaids of Religion; but it is equally plain that they are apt to forget their place, and unless restrained with a firm hand, instead of being servants, will aim at being principals5.

5Newman va réitérer sa crainte de voir l’art supplanter la religion dès que le but poursuivi par l’artiste est la recherche de la perfection de l’art en soi :

  • 6 Ibid., 61.

 […] is it not certain, from the circumstances of the case, that he will be carried on rather to use Religion than to minister to it, unless Religion is strong on its own ground, and reminds him that, if he would do honour to the highest of subjects, he must make himself its scholars, must humbly follow the thoughts given him, and must aim at the glory, not of his own gifts, but of the Great Giver?6

6L’idéal réside dans la sobriété du style classique italien, lui que plusieurs séjours à Rome ont sensibilisé à la pureté de ses lignes et c’est précisément ce style qu’il choisit pour l’Oratoire à Birmingham. Alors qu’il se trouvait à Rome en février 1847, il écrivit à son évêque Nicholas Wiseman :

  • 7  Lettre du 23 février 1847, C. S. Dessain (ed.), The Letters and Diaries of J. H. Newman, Londres (...)

As to the Oratory itself, its structure must be different from anything ecclesiastical hitherto built in England; it is not a church or chapel […]. It must be a building for preaching and music, not an open roof, no screen I am afraid I shall shock Pugin. As it will be used only in the evening, it need not have many windows, and I should be much against spending money on outside decorations; nay inside I don’t mind its being almost a barn as it is a place for work7.

7Il est remarquable que Newman qualifie le rôle que doit remplir le lieu de prière que sera l’Oratoire de « lieu de travail ». Il ne sera utilisé que le soir, à l’heure du repos. Pour Newman, il semble que le travail par excellence se confonde avec la méditation et la prière qui exigent la sobriété la plus totale, voire le dépouillement. Dans Loss and Gain, il décrit la chapelle du couvent passioniste où Charles Reding va se convertir au catholicisme comme dépourvue de toute décoration, de tout artifice, à l’image de l’âme du héros qui vient se donner à sa nouvelle Église dans la confiance et le calme les plus absolus :

  • 8  J. H. Newman, Loss and Gain, The Story of a Convert, Londres : Burns & Oates, 1962 [1848], 243.

He looked round at the building; it was, as we have said, very plain, and bore the marks of being unfinished; but the Living Temple which was manifested in it needed no curious carving or rich marble to complete it, “for the glory of God had enlightened it, and the Lamb was the lamp thereof” 8.

Pour le cœur à cœur qu’était pour Newman la rencontre avec Dieu, la contemplation pouvait et devait se passer de tout élément de décoration extérieure qui risquait de détourner l’attention et de faire en sorte que l’art ne soit plus au service de la religion mais devienne une fin en soi.

  • 9  Wilfrid Ward, The Life and Times of CardinalWiseman, Londres : Longmans & Green, 1897, 352 (ma tra (...)

8S’opposant au désir de sobriété dans l’architecture religieuse exprimée par Newman, Pugin fit montre d‘un zèle peu ordinaire dans la propagation de la foi catholique par le biais du retour à l’architecture gothique. Converti au catholicisme à la suite des sermons de Carême donnés par Wiseman en 1836, Pugin retrouva ce dernier ultérieurement. En effet, en septembre 1840, Wiseman fut nommé directeur du Collège catholique d’Oscott où Pugin était professeur d’histoire architecturale. Pugin se sentait investi d’une mission à caractère sacré : redonner au style gothique ses lettres de noblesse dans la mesure où il était le style chrétien par excellence. Son symbolisme religieux devait redonner cet élan vital qui manquait à l’Église catholique anglaise d’alors. Pour remplir cette mission, Pugin déploya une énergie étonnante. Auteur de traités architecturaux, architecte et restaurateur de nombreuses églises en Angleterre et en Irlande de 1836 jusqu’à sa mort en 1852, il se sentit souvent incompris même (et surtout) des catholiques. Wiseman et Pugin parvinrent à trouver un terrain d’entente, malgré ce qui pouvait les séparer : Wiseman avait passé vingt-deux années à Rome où il s’était imprégné du style classique italien, mais selon son biographe, Wilfrid Ward, « Wiseman était un ritualiste accompli. Sous sa direction les offices à la chapelle étaient célébrés avec magnificence »9. Wiseman, comme Pugin,  reconnaissait la valeur symbolique de la décoration des lieux de culte, des rites et des cérémonies. Les efforts de Wiseman pour rapprocher les deux camps des catholiques ne rencontrèrent pas l’approbation de Pugin qui resta jusqu’au bout un ritualiste obstiné. Newman, tout en reconnaissant son génie, lui reprochait ses excès. Dans une lettre à Ambrose Lisle Phillips, Newman écrivait :

  • 10  Lettre du 15 juin 1848, C. S. Dessain (ed.), The Letters and Diaries of J. H. Newman, op. cit., vo (...)

Mr. Pugin is a man of genius. I have the greatest admiration for his talents, and willingly acknowledge that Catholics owe him a great debt for what he has done in the revival of Gothic Architecture among us. His zeal, his minute diligence, his resources, his invention, his imagination, his sagacity in research, are all of the highest order […] But he has the great fault of a man of genius, as well as the merit. He is intolerant, and, if I might use a stronger word, a bigot. He sees nothing good in any school of Christian art except that of which he is himself so great an ornament. The Canons of Gothic architecture are to him points of faith, and everyone is a heretic who would venture to question them10.

  • 11  Voir Joseph Altholz, The Liberal Catholic Movement in England : The Rambler and its Contributors, (...)
  • 12  « Town Churches », The Rambler, January 1850, 11-18 ; ctd February 1850, 124-126.
  • 13  « Mr. Pugin and The Rambler », The Ecclesiologist, vol. 10 (n. s. vol. 7), 1850, 398.
  • 14  A.W. Pugin, Some Remarks on the Articles which have appeared in The Rambler relative to Ecclesiast (...)
  • 15  « Mr. Pugin and The Rambler », The Rambler, vol. 5, 1850, 369.

9Dans ma présentation du travail de propagande mené par Pugin je me limiterai aux quatre dernières années de sa vie, 1848-1852, période au cours de laquelle son opposition aux catholiques libéraux fut la plus dure et son travail le plus acharné. La querelle entre Pugin et le journal catholique The Rambler fondé en 1848 et auquel Newman apporta son soutien11 est significative de l’acharnement avec lequel Pugin défendit ses principes. Dans l’article sur les églises urbaines paru en 1850, The Rambler12s’était insurgé contre l’implication du style gothique dans les édifices religieux du XIXe siècle constituant des efforts faits en pure perte. « […] a mere pedantic revivalism »13, tel avait été le point de vue du journal catholique. Pugin rétorqua dans un pamphlet intitulé Some Remarks on the Articles which have appeared in The Rambler relative to Ecclesiastical Architecture and Decoration (1850) que le premier projet d’église-modèle paru dans The Rambler était un bel exemple de laideur architecturale, « an insult to common sense », « a mass of inconsistent deformity »14. Dans sa réponse au pamphlet de Pugin, The Rambler réaffirma son point de vue : un style né à l’époque médiévale ne saurait constituer le style propre au XIXe siècle ; une fois éteint, un style ne pouvait être ressuscité. « […] modern gothic art is not a living language; we employ it without freedom and perfect knowledge, just as a schoolboy writes Latin »15.

  • 16  Voir Josef Altholz, op. cit., 15.

10Plus qu’une différence fondamentale de point de vue, les catholiques libéraux croyant davantage à la nécessité de construire des églises modestes dans les centres urbains qu’au luxe de quelques édifices néo-gothiques qui seraient la vitrine d’un catholicisme dépassé16, ce qui fit réagir vigoureusement l’équipe de John Moore Capes, directeur de The Rambler, fut l’attitude adoptée par Pugin qui se présentait en victime, rejeté par les catholiques bien qu’il eût œuvré infatigablement au service de leur cause. Pour Pugin, le renouveau du style gothique, qui, seul, exprimait l’essence de la foi chrétienne, raviverait la foi et ressortirait l’Église catholique de son apathie actuelle. Newman lui-même avait été sensible à cet argument mais il différait de Pugin sur un point essentiel : il considérait l’Église comme un corps vivant toujours en évolution, qui devait être capable d’adapter ses moyens d’expression aux besoins de chaque époque. Pour lui, l’Église du XIXe siècle n’était plus celle du XIIIe siècle et par conséquent le style gothique n’était plus qu’un vêtement informe et démodé :

  • 17  Lettre de J. H. Newman à A. Lisle Phillips du 15 juin 1848 in C. S. Dessain (ed.), The Letters and (...)

Gothic is now like an old dress, which fitted a man well twenty years back but must be altered to fit him now. It was once the perfect expression of the Church’s ritual in those places in which it was in use; it is not the perfect expression now. It must be altered in detail to become that expression. That is, it must be treated with a freedom which Mr. Pugin will not allow17.

  • 18 Ibid.

11La rigidité dont Pugin faisait preuve répugnait à Newman qui avouait n’avoir aucune sympathie pour les idées extrêmes. Pugin se priva ainsi de l’occasion de rapprochement entre deux sensibilités catholiques différentes mais non incompatibles. Au cours d’une visite rendue à Newman à Rome en 1847, lors de laquelle fut évoqué le projet de construction de l’Oratoire de Birmingham, Pugin se montra inflexible : « I, for one, believe that Gothic can be adapted, developed into the requisitions of an Oratory. Mr. Pugin does not; he implied in conversation with me at Rome that he would as soon build a mechanics’ institute as an Oratory »18.

  • 19  Cité par Wilfrid Ward, W. G. Ward and the Oxford Movement, Londres, 1889, 154.
  • 20  « Mr. Pugin and The Rambler », The Ecclesiologist, vol. 10 (vol. 7 n. s.), 1850, 397.
  • 21  « The Pugin Testimonial », The Rambler, vol. 5 n. s., 1861, 394.

12Les excès dans lesquels tomba Pugin résultaient de la ferveur de sa foi. L’introduction de l’architecture classique en Angleterre au cours de la période de la Réforme rendait ce style haïssable : seules les pratiques religieuses d’avant la Réforme, expression d’une doctrine infaillible, trouvaient grâce à ses yeux. Ainsi, apprenant qu’après leur conversion et après avoir rejoint la congrégation de l’Oratoire, Newman et Faber avaient déclaré leur préférence pour le style classique italien plutôt que pour le gothique, il s’exclama : « very sad, they have fallen from grace »19. L’expression est à prendre au sens littéral : Pugin se considérait comme un élu de Dieu, chargé de conduire ses co-religionnaires dans le chemin de la Vérité. Il n’est alors pas surprenant qu’il se sentît incompris, désillusionné de voir les membres du Mouvement d’Oxford en qui il avait mis tous ses espoirs s’éloigner de lui. Déçu par le résultat de ses efforts au cours de sa carrière d’architecte, il mourut prématurément en éprouvant un sentiment d’échec injustifié : « I have passed my life in thinking of fine things, studying fine things, designing fine things and realizing very poor things » déclarait-il20. The Rambler lui rendit hommage, soulignant le caractère exceptionnel de ses talents : « such men do not turn every day, and deserve to be recognised and honoured when they do »21.

13L’influence de Pugin fut certaine bien que restreinte aux catholiques les plus conservateurs qui croyaient leur Église menacée par la vague de conversions qui accompagna le Mouvement d’Oxford. Contrastant avec le désir de Pugin de voir l’Église catholique revenir aux fastes du rituel médiéval et à la splendeur de l’architecture gothique, la conviction de Newman que la véritable foi ne reposait sur aucune symbolique eut une portée d’un autre ordre. Le travail de méditation et de réflexion théologiques de Newman nous est resté longtemps après que les églises de Pugin, détruites les unes après les autres, ont pour la plupart disparu comme pour confirmer que l’appel de Dieu continue à se faire entendre, comme ce fut le cas pour le héros newmanien Charles Reding, devant un crucifix au détour d’un chemin, et non pas seulement sous l’influence de la liturgie médiévale dont Pugin s’était fait l’ardent défenseur au cours d’une carrière fort controversée.

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Bibliographie

Altholz Joseph, The Liberal Catholic Movement in England : The Rambler and its Contributors, 1848-1864, Londres : Burns & Oates, 1962.

Dessain C. S. (ed.), The Letters and Diaries of J. H. Newman, Londres & Édimbourg : Nelson, 1962.

Gérard André-Marie (dir.), Dictionnaire de la Bible, Paris : Robert Laffont, 1989.

Newman J. H., Loss and Gain, The Story of a Convert, Londres : Burns & Oates, [1848] 1962.

Pugin A.W., Some Remarks on the Articles which have appeared in The Rambler relative to Ecclesiastical Architecture and Decoration, Londres, 1850.

Svaglic Martin (ed.), Apologia Pro Vita Sua, Oxford: Clarendon Press, 1967.

------, The Idea of University, New York & Londres : Holt, Rinehart & Winston, 1966.

Ward Wilfrid, W. G. Ward and the Oxford Movement, Londres, 1889.

------, The Life and Times of CardinalWiseman, Londres : Longmans & Green, 1897.

------, The Life of John Henry Cardinal Newman, Based on His Private Journals and Correspondence, vol. 2, Londres: Longmans, Green, and Co., 1912.

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Notes

1  Voir l’article « Temple » dans André-Marie Gérard (ed.), Dictionnaire de la Bible, Paris : Robert Laffont, 1989, 1315.

2  Wilfrid Ward, The Life of John Henry Cardinal Newman, Based on His Private Journals and Correspondence, vol. 2, Londres: Longmans, Green, and Co., 1912, 205.

3  Martin Svaglic (ed.), Apologia Pro Vita Sua, Oxford: Clarendon Press, 1967. Appendix “Answer in detail to Mr Kingley’s accusations”, note 16, 422-23 (ma traduction).

4  Ibid.

5  Martin Svaglic (ed.), The Idea of University, New York & Londres : Holt, Rinehart & Winston, 1966, 59.

6 Ibid., 61.

7  Lettre du 23 février 1847, C. S. Dessain (ed.), The Letters and Diaries of J. H. Newman, Londres & Édimbourg : Nelson, 1962, vol. 12, 52.

8  J. H. Newman, Loss and Gain, The Story of a Convert, Londres : Burns & Oates, 1962 [1848], 243.

9  Wilfrid Ward, The Life and Times of CardinalWiseman, Londres : Longmans & Green, 1897, 352 (ma traduction).

10  Lettre du 15 juin 1848, C. S. Dessain (ed.), The Letters and Diaries of J. H. Newman, op. cit., vol. 12, 220.

11  Voir Joseph Altholz, The Liberal Catholic Movement in England : The Rambler and its Contributors, 1848-1864, Londres : Burns & Oates, 1962, 19.

12  « Town Churches », The Rambler, January 1850, 11-18 ; ctd February 1850, 124-126.

13  « Mr. Pugin and The Rambler », The Ecclesiologist, vol. 10 (n. s. vol. 7), 1850, 398.

14  A.W. Pugin, Some Remarks on the Articles which have appeared in The Rambler relative to Ecclesiastical Architecture and Decoration, Londres, 1850.

15  « Mr. Pugin and The Rambler », The Rambler, vol. 5, 1850, 369.

16  Voir Josef Altholz, op. cit., 15.

17  Lettre de J. H. Newman à A. Lisle Phillips du 15 juin 1848 in C. S. Dessain (ed.), The Letters and Diaries of J. H. Newman, op. cit., vol. 12, 221.

18 Ibid.

19  Cité par Wilfrid Ward, W. G. Ward and the Oxford Movement, Londres, 1889, 154.

20  « Mr. Pugin and The Rambler », The Ecclesiologist, vol. 10 (vol. 7 n. s.), 1850, 397.

21  « The Pugin Testimonial », The Rambler, vol. 5 n. s., 1861, 394.

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Pour citer cet article

Référence papier

Odile Boucher-Rivalain, « Dynamisme du néo-gothique, architecture du renouveau religieux : le débat sur la création architecturale dans les années 1840 : A. W. N. Pugin et J. H. Newman »Revue LISA/LISA e-journal, Vol. VII – n°3 | 2009, 626-634.

Référence électronique

Odile Boucher-Rivalain, « Dynamisme du néo-gothique, architecture du renouveau religieux : le débat sur la création architecturale dans les années 1840 : A. W. N. Pugin et J. H. Newman »Revue LISA/LISA e-journal [En ligne], Vol. VII – n°3 | 2009, mis en ligne le 25 mai 2009, consulté le 19 mars 2024. URL : http://journals.openedition.org/lisa/153 ; DOI : https://doi.org/10.4000/lisa.153

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Auteur

Odile Boucher-Rivalain

Professeur, (Cergy-Pontoise, France)
Odile Boucher-Rivalain est professeur de littérature anglaise à l’UFR Langues de l’université de Cergy-Pontoise. Spécialiste de la période victorienne, elle est l’auteur de plusieurs articles dans le domaine du genre romanesque et de l’histoire culturelle du XIXe siècle et de l’ouvrage Roman et Poésie en Angleterre au XIXe siècle : anthologie de textes critiques extraits de la presse victorienne (Paris : L’Harmattan, 2001).

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